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RISE Kombucha : les défis de l’international

RISE Kombucha : Les défis de l’internationalisation

Simon Bertrand est un entrepreneur heureux. Son Kombucha, créé en 2007, se retrouve désormais dans plus de 2000 points de vente dans le pays. Et ce n’est pas fini. Étape suivante ? S’aventurer chez le géant américain, avant, à moyen terme, une traversée de l’Atlantique pour ce produit délicieux.

Dans La Presse, vous disiez avoir investi 60 000 dollars en 2012 dans la création de la nouvelle marque, Rise Kombucha (auparavant, le Kombucha était associé à la marque Crudessence). Quelle visibilité ce changement a t-il permis ?

Depuis 2012, le changement est très important, nos ventes ont triplé, il est certain que nous n’avons jamais eu autant de visibilité qu’avec ce nom de RISE Kombucha.

Avez-vous également fait évoluer votre recette pour séduire un nouveau public plus global ?

Notre recette est en constante évolution, et nous effectuons d’importantes recherches sur le goût, le vrai garant du succès. Cela fait trois ans que nous pensons aux États-Unis. Nous avions prévu d’explorer ce marché un peu plus tôt, nous pensions déjà être capable au printemps 2013, finalement ce fut un peu plus tard. Récemment, nous avons réalisé nos calculs, et fait un important montage financier pour accroître notre production et ainsi envisager l’export.

Cela a débouché sur la construction de notre nouvelle usine dans le quartier Saint Léonard, à Montréal, qui va nous permettre de quintupler notre capacité de production. Sans celle-ci, nous ne pouvions produire plus, nous étions à notre capacité maximum.

Comment pensez-vous pouvoir vous distinguer de la concurrence hors-Québec ?

Dans les magasins d’aliments naturels, on a seulement eu à mettre notre kombucha sur les tablettes pour qu’il ait du succès. Nous avons plus de 2000 points de vente actuellement, pour la plupart dans les magasins de produits naturels, mais également dans 300 supermarchés et 300 restaurants.

Dans les magasins qui sont hors du circuit des épiceries naturelles, c’est la qualité de notre produit qui nous démarquera aux États-Unis. Ensuite, la stratégie de communication viendra s’ajouter à cela en soulignant les différents engagements et projets de RISE Kombucha, qui sont des projets d’entreprise citoyenne.

Quelle est l’approche que vous avez mise en place pour vendre et distribuer le produit hors Québec ?

À Montréal, on a la chance d’être proche du marché de New York, cette proximité est un atout. Nous n’avons pas de réseau de distribution à proprement parler aux États-Unis, mais nous avons développé avec le temps un réseau important, au fil des discussions. Nous devrions lancer la nouvelle bouteille au Canada en décembre, et solidifier par la suite les débuts d’entente que nous avons pour pénétrer le marché des États-Unis.

Nous allons devoir réaliser des embauches, faire appel tout d’abord à un courtier, puis embaucher un directeur des ventes pour la région. En attendant, nous avons déjà un bon réseau, donc il nous est possible de réaliser quelques ventes par nous-mêmes.

Quelles sont les prochaines visées pour votre marque? L’Europe est-il un type de marché pour vous ?

En ce moment, nous ne pouvons pas vraiment en parler, mais nous commençons à développer une approche pour l’Europe. Étonnamment, le marché n’est pas du tout saturé, et RISE Kombucha pourrait donc y faire sa place.